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Presse - Bastarda
Par Nicolas Blanmont
Francesco Lanzilotta et Olivier Fredj signent un véritable spectacle populaire qui, nonobstant l’intelligence brillante qui sous-tend sa construction et ses transitions, en met plein les yeux, les oreilles et même l’esprit.
Le biopic de la Monnaie prouve la pertinence de la démarche de déconstruction/reconstruction.
Gaëlle Moury
Oubliez tout ce que vous savez sur les opéras « Tudor » de Donizetti. Bastarda en est une déclinaison, un spinoff, mais certainement pas une adaptation traditionnelle.
C’est un grand spectacle, flamboyant, drôle et dynamique aussi, qui lui offre un éclairage nouveau.
Un projet immensément ambitieux, un pari risqué, mais remporté haut la main.
Bastarda offre en effet un vent de fraîcheur dans le monde de l’opéra, et propose une nouvelle manière de le concevoir aujourd’hui, sans pour autant renier l’héritage ou mettre la musique au second plan.
Le ton, parfois impertinent et souvent drôle mais toujours élégant, brise la distance entre la scène et le public.
Une production marathon avec ses personnages et sa narration propres.
Le génie d’Olivier Fredj est d’avoir mis en place, à côté de la monarque adulte qui chante en italien son alter ego adolescente, au franc parlé anglais.
La réalisation est une véritable prouesse.
Six heures d'extravagance.
Les applaudissements étaient tout aussi bouleversants que les deux représentations.
Par Bram Van Haelter
Le public n'est pas un spectateur passif, mais un témoin vedette privilégié au sens le plus littéral du terme.
Les interventions astucieuses de mise en scène d'Olivier Fredj y contribuent : le luxe somptueux cède la place l’émotion.
Cette production parvient même à dépasser les attentes élevées ; Bastarda est le couronnement de la saison d'opéra de De Munt.
par Stephan Moens
Bastarda n'est ni un pastiche ni un best of. C'est exact. Mais quoi alors? Un nouvel opéra.
Servie par une mise en scène sophistiquée et de somptueux costumes,
la scène de couronnement restera notamment dans les mémoires,
L’Opéra (re)devient ainsi saga, thriller, réimaginant et redécoupant le genre même et surtout face aux tragédies d’hier et d’aujourd’hui. Le public lui offre une ovation.
le destin tragique et musical d’Elisabeth Ire porté (triomphalement) sur la scène de la Monnaie
La création d’une véritable œuvre originale.
Le résultat est à la hauteur des efforts déployés : l’ensemble constitue une tragédie dense, palpitante, faisant alterner, comme chez Shakespeare – ou l’opéra baroque – humour, drame et tragédie, tenant en haleine un public dont l’attention ne se relâche jamais, et qui explose littéralement d’enthousiasme au rideau final !
Le spectacle est beau et émouvant.
En fin de compte, cela s'est avéré être un grand spectacle révolutionnaire de plus de six heures,
Bastarda : un tsunami de créativité sans précédent et de beauté magique
Les mots me manquent pour parler de 'Bastarda' ; parce qu'il est si incroyablement convaincant que je peux en fait limiter ma discussion à un seul mot : un triomphe !
Si vous n'êtes jamais allé à l'opéra, allez voir 'Bastarda'. Une fois dans votre vie, vivez la vie de l'opéra, subissez son enchantement total : 'go to Bastarda'. Un festin de deux nuits et près de six heures de musique.
En aucun cas, il n'est à craindre que Gaëtano Donizetti n'ait été blessé en son honneur et ne se retourne désormais dans sa tombe pour maudire cette 'Bastarda'.
La deuxième soirée est proche de la perfection. Peut-être que l'esprit bienveillant de Donizetti a poussé le metteur en scène à ce niveau incroyablement élevé où le lent déclin d'Elisabeth prend à la gorge.
Jan-Jakob Delanoye
Un engagement inconditionnel envers une pratique de la performance moderne, en réponse à la dévotion dogmatique par laquelle les classiques deviennent au fil du temps des reliques poussiéreuses d'une époque révolue.
Cette 'Bastarda' n'est pas une atteinte à la tradition, mais une renaissance pétillante.
Fredj n'est pas un iconoclaste à l'attitude indisciplinée, au contraire, il redessine les répères par
son amour et sa croyance en ce que l'opéra peut signifier pour le 21e siècle.
Existe-t-il un plus beau compliment ?
Cette 'Bastarda' se termine par un rare moment de vérité dans l'art En retournant Donizetti complètement à l'envers, l'équipe y expose quelque chose sur la condition humaine qui ne peut être révélé que par l’art.
par Manuel Brug
Un œuvre totale d'opéra qui propose une nouvelle causalité aussi flottante qu'élégamment et intelligemment formulée
par Xavier Rivea
Impactant !
par Andrea Penna
Bastarda est une expérience théâtrale singulière et impressionnante. Pleine réussite pour ces deux premières :
Un pari gagné.
Le spectacle le plus fou et le plus réussi de 2023 !
Face à un répertoire de plus en plus asphyxié, il pourrait même en constituer un nouveau "genre" lyrique.
metteur en scène